Lorsque la hache s'est abattue sur Twitter, elle n'est pas tombée sans heurts

• Le premier signe que certains des 7 500 employés de l'entreprise avaient été licenciés est survenu lorsque leurs comptes de messagerie ont été fermés jeudi soir.
• Dans les bureaux de Twitter en Irlande et en Grande-Bretagne, les employés veillaient tard en attendant que le siège social de San Francisco les informe de leur statut professionnel. Certains ont appris qu'ils étaient au chômage au milieu de leur nuit.
• Vendredi matin, l'ampleur des licenciements d'Elon Musk, le nouveau propriétaire de Twitter, devenait claire : environ la moitié de la main-d'œuvre, soit environ 3 700 emplois, avait été supprimée.

• En avril, Elon Musk a fait une offre non sollicitée d'une valeur de 44 milliards de dollars pour la plate-forme de médias sociaux, affirmant qu'il souhaitait transformer Twitter en une entreprise privée et permettre aux gens de s'exprimer plus librement sur le service.
• Le conseil d'administration de Twitter a répliqué avec un mécanisme de défense connu sous le nom de "pilule empoisonnée", rendant plus coûteux l'achat d'actions au-dessus d'un certain seuil
• Musk a menacé de se retirer de l'accord si Twitter ne fournissait pas plus d'informations sur la façon dont il calcule le nombre de faux comptes
• Finalement, il a reculé et Twitter a intenté une action en justice pour le forcer à conclure l'accord.
• Un juge a décidé que M. Musk pouvait amender sa plainte pour inclure les accusations d'un ancien chef de la sécurité de Twitter qui a affirmé que l'entreprise avait induit le public en erreur sur ses pratiques de sécurité.
• Au 4 novembre, environ la moitié des effectifs de l'entreprise avaient été éliminés
• Les groupes de défense des droits civiques ont averti à plusieurs reprises que l'assouplissement des règles de contenu de Twitter pourrait entraîner une augmentation des discours toxiques
• Dans le même temps, certains annonceurs, qui fournissent 90% des revenus de Twitter, ont suspendu leurs dépenses sur la plateforme